2035, c'est demain ! Les enjeux à venir sont donc ceux auxquels les entreprises sont déjà confrontées aujourd'hui : la transformation numérique, la durabilité environnementale, et l'innovation continue. Une entreprise doit être agile et capable de s'adapter rapidement aux changements. Relever le défi de la veille technologique et géopolitique est crucial. Pour survivre, chaque entreprise doit avoir un plan à long terme, idéalement de 15 ans, et une vision claire de son futur dans un monde en constante évolution. Cela s'applique aux petites et grandes entreprises, dans tous les pays.
Les entreprises doivent être prêtes à accepter le changement et à saisir les opportunités, plutôt que de créer des conditions pour les refuser. Elles doivent comprendre le monde qui les entoure et anticiper les tendances futures.
Cela dépend des entreprises. La plupart des grandes entreprises mondiales, confrontées à la concurrence, sont déjà sur cette voie. Avec la mondialisation et l'Internet, même les petites entreprises sont confrontées à la concurrence internationale et ont accès au marché mondial. De nombreuses entreprises sont déjà en train de s'adapter à ces nouvelles réalités, en investissant dans des technologies de pointe et en adoptant des pratiques durables.
Trois modèles d'entreprises vont probablement s'imposer progressivement :
Le recentrage sur le cœur de métier ou l'entreprise sans usine paraît suicidaire. La valeur ajoutée vient de la production ou des services diversifiés. Une entreprise doit être adaptable et non centrée sur un seul produit, sous peine de disparaître, comme l'ont fait Nokia et Kodak. L'ère des entreprises monocentriques est révolue ; la diversification et l'agilité sont essentielles pour survivre.
Une entreprise durable travaille dans l'intérêt des générations futures : consommateurs, environnement, salariés, et actionnaires. Elle doit avoir des actionnaires à long terme. Les actionnaires de courte durée, comme ceux créés par le high frequency trading, sont nuisibles pour les entreprises. La stabilité du capital à long terme est essentielle, avec des droits de vote proportionnels à la durée de détention des titres. Les actionnaires à long terme, comme les familles et l'État, sont les meilleurs s'ils sont exigeants et orientés vers la durabilité.
Le système actuel est susceptible de changer à cause d'une crise sur le marché obligataire mondial, remettant en cause les pratiques de financement excessives. La bourse n'est pas le seul moyen d'obtenir des capitaux ; le private equity à long terme est une alternative plus viable pour des actionnaires à long terme. De plus, les entreprises doivent explorer des modes de financement innovants comme les green bonds et les social impact bonds.
Les directeurs financiers doivent se concentrer sur trois axes fondamentaux : la stabilisation des actionnaires, l'éthique de la gestion, et la maîtrise des technologies. Comprendre les métiers des employés et les évolutions mathématiques et numériques est essentiel. Ils doivent également avoir une compréhension du monde et être capables de spéculer positivement sur l'avenir, en anticipant les tendances et les évolutions.
2035, c'est demain. Bien que les considérations à court terme soient de plus en plus présentes, les directeurs financiers doivent se préparer à l'avenir en utilisant des technologies et des méthodes de prévision avancées. Prévoir l'avenir et mettre en place les conditions nécessaires pour l'atteindre est essentiel pour réussir.
Pour préparer l'avenir, les entreprises doivent adopter des techniques avancées de prévision. Ces méthodes, plus évoluées que celles actuellement utilisées sur les marchés financiers, permettent de prévoir l'avenir personnel de chacun et celui de l'entreprise. Il est essentiel de définir cet avenir et de mettre en place les conditions nécessaires pour l'atteindre. L'éclaireur moderne explore le futur pour informer et guider les décisions stratégiques, assurant ainsi que l'entreprise évolue dans la direction souhaitée. Prévoir pour agir reste la devise clé pour naviguer vers 2035.